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Diaspora Cantonais / 海外粵僑 / 粵埠 / 粵僑社區 / 唐人街

Jul 27th, '11, 16:24

Diaspora Cantonais / 海外粵僑 / 粵埠 / 粵僑社區 / 唐人街


Diaspora Cantonais

海外粵僑 ou 外籍粵人

Un mariage Hakka au Timor oriental.
Populations
Population totale 40 000 000 (estimation)
Populations significatives par régions
Singapour 2 770 300 (2009)[* 1]
Île Christmas
Autre
Langue(s) Langues de Chine et langues locales

Carte de répartition

Références
↑ Recensement officiel du Ministère de l'économie de Singapour [archive]
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La diaspora chinoise ou Chinois d'outre-mer désigne les populations ayant des ancêtres chinois résidant dans d'autres pays que la République populaire de Chine ou Taïwan.

Sommaire

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1 Terminologie
2 Histoire
2.1 1850-1950, siècle tragique d'émigration
3 Les migrations
3.1 Les principaux foyers de départ
3.1.1 Canton et le Guangdong
3.1.2 Chaozhou et le Chao’an
3.1.3 Les Hokkiens du pays du Fujian
3.1.4 Le pays des Géjia (Hakka ou Kejia)
3.1.5 La péninsule de Leizhou et l’île de Hainan
3.1.6 Les foyers hors de Chine continentale
3.2 Les principaux foyers d’accueil
3.2.1 L’Asie du Sud-Est
3.2.1.1 Le cas Singapourien
3.2.1.2 Les pays non bouddhistes
3.2.1.3 Les pays bouddhistes
3.2.2 Le Nouveau Monde
3.2.3 Les archipels intertropicaux
3.2.3.1 Les Archipels du Pacifique
3.2.3.2 Les îles de l’Atlantique
3.2.3.3 L’océan Indien
3.2.4 Europe occidentale
3.2.4.1 Royaume-Uni
3.2.4.2 En France
3.2.4.3 Autres
4 Statistiques
5 Les migrants chinois
5.1 Caractéristiques des migrants
5.1.1 Données démographiques
5.1.2 Données sociales
5.1.3 Un émigration par vague
5.1.3.1 Facteurs internes favorables et externes défavorables
5.1.3.2 Facteurs internes et externes favorables
5.1.3.3 Facteurs internes défavorables et externes favorables
5.1.4 Flux migratoires internes à l’aire diasporique
5.1.4.1 Caractéristiques des migrations internes
5.1.4.2 Raisons des migrations internes
5.1.4.2.1 De nouvelles indépendances
5.1.4.2.2 Des violences
5.1.4.2.3 L'assouplissement des conditions d’accueil
5.1.4.3 Les migrations de retour
6 Poids économique
6.1 Au cœur de la dynamique régionale
6.2 Le système de la Parentèle
6.3 L'influence du confucianisme
7 Annexes
7.1 Notes et références
7.2 Articles connexes
7.3 Liens et documents externes
Terminologie[modifier]

En langue chinoise, on distingue traditionnellement les Huáqiáo (chinois simplifié : 华侨 ; chinois traditionnel : 華僑), émigrés vivant hors de la République populaire de Chine mais conservant la nationalité chinoise et les Huáyì (chinois simplifié : 华裔 ; chinois traditionnel : 華裔), émigrés d'origine ethnique chinoise mais ayant pris la nationalité du pays d'accueil[1]. Cependant, le terme hǎiwài huárén (海外华人) reste couramment utilisé par les autorités de la République populaire de Chine pour désigner l'ensemble des chinois d'outre-mer, quelle que soit leur nationalité[2].

Histoire[modifier]

1850-1950, siècle tragique d'émigration[modifier]

L'émigration chinoise, dont les débuts remontaient au haut Moyen Âge, s'est accélérée au XIXe siècle à l'occasion des troubles politiques liés à la décadence du régime impérial et au dépeçage de la Chine par les puissances occidentales. Les humiliations et le pillage de la Chine commencent en 1842 avec le traité de Nankin qui conclut la première guerre de l'opium et qui permet aux Britanniques de s'installer à Hong Kong. Elles se prolongent pendant soixante-dix ans jusqu'à l'installation de la République de Chine par Sun Yat-sen dont le fragile pouvoir était contesté par d'anarchiques seigneurs de la guerre. Dès le milieu du XIXe siècle, les massacres, la famine et l'indicible misère conduisent les Chinois à migrer vers le Nanyang, c'est-à-dire les pays qui du Siam aux Philippines bordent la mer de Chine méridionale.

Entre 1840 et 1900, un million et demi de Chinois s'expatrient en Asie vers Singapour, mais aussi vers là où les attendent les plantations, les mines que veulent exploiter les Européens dans leurs empires coloniaux. Ils s'expatrient donc vers Java, la Birmanie et Sarawak en Malaisie. Le développement et la consolidation des ports francs et des bases stratégiques et commerciales les attirent à Malacca ou encore à Singapour.

Enfin, suite au traité de Burlingame (1868) entre la Chine et les États-Unis, la Chine accepte de lever les restrictions à l'émigration, favorisant ainsi l'installation d'une diaspora en Californie. Avec les poussées de xénophobie (le « péril jaune »), le Chinese Exclusion Act de 1882 tend à limiter cette émigration. Le Canada promulgua en 1885 une loi similaire mais moins rigide, obligeant les immigrants chinois à s'acquitter d'une taxe d'entrée. Il faut attendre la loi de l'immigration chinoise de 1923 pour que le Canada ferme complètement ses portes aux Chinois.

Les migrations[modifier]

Les principaux foyers de départ[modifier]

Près de 90 % des émigrés chinois sont originaires des trois provinces méridionales : le Fujian, le Guangdong et l'île de Hainan, qui ne réunissent que 10 % de la population totale de la République populaire de Chine. Les émigrants partent de six foyers principaux dont cinq en République populaire de Chine, identifiables par leurs dialectes particuliers.

Canton et le Guangdong[modifier]

Il s’agit de l’essentiel du Guangdong et de l’arrière-pays de Beihai (Guangxi). Les principaux foyers de départ sont situés à l’ouest de Guangzhou et au nord du delta des Perles. Ils représentent environ 25 % de la diaspora chinoise.

Les principaux foyers d’accueil sont :

l'Asie du Sud-Est (Malaisie, Singapour, Viêt-Nam),
les États-Unis d'Amérique.
Les Cantonais sont aussi à l’origine des plus grandes communautés chinoises des autres pays neufs où les China Towns constituent de vraies communautés cantonaises. Ils sont spécialisés dans l’artisanat et le commerce.

Chaozhou et le Chao’an[modifier]

Foyer dans le district de Chao'an et le fond du delta du Han Jiang (韩江) (extrémité septentrionale du Guangdong). Cependant leur origine est le Fujian, d’ailleurs leur dialecte n’est pas le cantonais.

Ils représentent 20 % de la diaspora, et sont installés en :

Asie du Sud-Est,
Thaïlande (majoritaire parmi la diaspora chinoise),
Cambodge (idem),
Singapour (idem),
ainsi qu'à Paris.
Ils sont spécialisés dans la banque et le commerce agroalimentaire. Avec les Cantonais, les Chaozhou représentent presque 50 % de la diaspora chinoise mondiale.

Les Hokkiens du pays du Fujian[modifier]

Les Hokkiens habitent le Fujian; leur nom vient de la prononciation dialectale de la province. Le foyer d’immigration principal est le Minbei (Nord) en particulier dans l’arrière-pays de Fuzhou. Les ports traditionnels de départ se situent en fond d’estuaire :

Fuzhou sur le Min (Hokkiens du Minbei),
Xiamen et Zhangzhou (Juilong du Minnan),
Quanzhou (Jin du Minnan).
Les Hokkiens représentent environ un quart de la diaspora chinoise. Ils forment le fondement du peuplement chinois de Taïwan. Ce sont aussi les Chinois à la tradition maritime la plus ancienne et ceux qui ont formé les premiers éléments de la diaspora chinoise de l’Asie du Sud-Est.

Ils sont surtout présents dans l’Asie du Sud-Est, l'Indonésie, la Malaisie, Singapour, et aux Philippines. Très actifs dans le commerce et la banque dans des cadres transnationaux. Par ailleurs, du fait de leur ancienneté dans leurs pays d’accueil, le métissage est important.

Le pays des Géjia (Hakka ou Kejia)[modifier]

Ils viennent du nord de la Chine (Henan) et ont terminé leur migration dans le sud du pays à la suite de quatre épisodes migratoires engendrés par la guerre. On note deux foyers principaux :

dans les montagnes aux confins du Fujian et Jiangxi,
la région de Meixi
dans la province de Guangdong.
Ils composent environ 10 % de la diaspora chinoise. Ils sont nombreux en Asie du Sud-Est, Malaisie, Indonésie, à Taïwan, mais aussi dans les archipels du Pacifique (Micronésie, Polynésie) et de l’océan Indien (Seychelles, Maldives) et en France.

Ils ont participé au peuplement de Hong Kong, Taïwan, et Singapour.

La péninsule de Leizhou et l’île de Hainan[modifier]

Les migrants originaires de ces régions sont 2,5 millions mais ne représentent que 2 à 3 % de la diaspora chinoise. Cependant le pourcentage des départs par rapport à la population locale est important. Ces émigrés ont essaimé en Asie du Sud-Est, Thaïlande, à Singapour, mais aussi dans les pays neufs (Canada, États-Unis, Australie).

Les foyers hors de Chine continentale[modifier]

Ils ne constituent pas les foyers originels de départ mais des lieux de transit plus ou moins long pour les populations en migration qui ont pu s'y installer sur plusieurs générations. C’est avant tout le cas de Taïwan qui a servi de tremplin pour l’émigration vers les États-Unis dans les années d’après-guerre. De plus, Macao comme Hong Kong, de façon plus modeste, ont joué un rôle très similaire. Le dernier rebond de cette immigration fut lié à la rétrocession du territoire en 1997-1998, et s'est dirigé vers les États-Unis et l’Europe (en particulier vers le Royaume-Uni).

Les principaux foyers d’accueil[modifier]



Un mariage Hakka au Timor oriental.
L’Asie du Sud-Est[modifier]

Elle constitue de loin le plus ancien et le plus important foyer d’accueil de la diaspora chinoise. Elle compte environ 30 millions de membres, soit 80 % de la diaspora totale. Toutefois sa répartition est très inégale d’un état à l’autre, de même que son poids démographique par rapport à la population totale du pays considéré.

Le cas Singapourien[modifier]

C’est un cas limite puisque la population d’origine chinoise est d’environ 2,5 millions, ce qui représente plus de 80 % de la population totale, et les Malais y sont désormais très minoritaire. Pourtant lors de la partition d’avec la Malaisie, les populations malaises et chinoises faisaient part égale. Il est vrai que depuis 1965, année de l'indépendance suite à des émeutes anti-chinoises, le gouvernement fait tout pour siniser le territoire. Ainsi, il conduit une politique qui tend à gommer les particularismes géo-dialectaux. En effet, cette diaspora chinoise est disparate :

Hokkiens : 35 %,
Chaozhou : 25 %,
Cantonais : 20 %,
Hainanais : moins de 10 %.
Désormais, l’école impose l’anglais et le putonghua. Cette règle s’applique aussi à tous les médias. Par ailleurs, le gouvernement propage les « valeurs asiatiques », mélange d’autoritarisme et de confucianisme.

L’objectif du gouvernement est de faire disparaître non seulement des différences linguistiques mais aussi des différenciations claniques, voire lignagères.

Singapour, sous l'empire britannique, a bénéficié à partir de 1830 comme les deux autres « établissements » (comptoirs) du détroit, d’une politique d’immigration fondée sur des bureaux de recrutements à chaque foyer de départ. Il s’agit donc pour les autorités de fondre dans un même creuset linguistique et culturel ces communautés longtemps séparées.

Les pays non bouddhistes[modifier]

Au Brunei : 55 000 Chinois pour 350 000 habitants, soit environ 20 % de la population totale. Les chinois y subissent des discriminations plus nombreuses qu’en Malaisie face à l’emploi et ils n’ont aucun droit politique.
En Malaisie forte minorité : plus de 5,2 millions sur 25 millions, soit environ 25 % de la population totale. Origines : similaire à celle d'Indonésie. Diaspora au deux tiers citadine, les chinois sont majoritaires à 70 % dans les grandes villes de la péninsules (Penang, Ipoh, Malacca, Kuala Lumpur). En revanche dans l’île de Bornéo, dans les provinces de Sarawak et Sabah, la diaspora chinoise est essentiellement rurale (planteurs ou boutiquiers). De nombreux Chinois ont pris localement des femmes et leur descendance forme une communauté métisse appelé les Baba-Nyonya. Au début des années 1950, les autorités coloniales britanniques mènent une répression contre l'insurrection communiste majoritairement composée de Chinois dans la péninsule Malaise. Se cachant dans la jungle, la guérilla communiste dépend essentiellement des Chinois qui vivent tout proche. Le général britannique Briggs vient à bout des communistes en déplaçant ces Chinois dans de nouveaux villages sans contacts possibles avec les insurgés.
En Indonésie, présence chinoise ancienne, attestée par Ma Huan, le secrétaire de l'amiral Zheng He lors de ses passages entre 1405 et 1433. Plusieurs principautés musulmanes sont fondées au XVe siècle sur la côte nord de l'île de Java par des Chinois. Traditionnellement, les Chinois finissaient par se fondre dans la population. On appelait Peranakan les métis Chinois-indigènes. Mais au XVIIIe siècle, les Chinois sont victimes de massacres de la part de la VOC (Compagnie néerlandaise des Indes orientales), qui décide que les différents groupes vivant dans les villes sous son contrôle devront désormais habiter des quartiers séparés. A l'heure actuelle, selon les critères retenus, on parle de 6 millions de Chinois sur une population totale de plus de 225 millions, soit seulement 3 %. Populations en majorité hokkien (50 %), puis hakka (25 %) et cantonaise (25 %). Lors des massacres anticommunistes de 1965-66, la population d'origine chinoise, amalgamée à la Chine communiste, est touchée. Les Chinois sont à plusieurs reprises victimes de violences sous le régime de Soeharto (1966-98), qui menait une politique délibérée de discrimination. Depuis la présidence d'Abdurrahman Wahid, la politique officielle est de déclarer les Chinois comme un des groupes indigènes (asli) de l'Indonésie. Cette population est surtout citadine, dans les grandes villes : Jakarta, Bandung, Semarang, Surabaya, et sur l’île de Sumatra : Medan, Banda Aceh. Par contre, elle reste majoritairement rurale à Kalimantan occidental, Bangka et Belitung. Sur la côte nord de Java et à Palembang, la tradition accorde une large place aux Chinois.
Article détaillé : Chinois d'Indonésie.
Aux Philippines, diaspora chinoise ancienne, métissage. Plus de 5 millions d'individus, soit 8 % de la population totale, d'origine Hokkienne à 75 %, création d’une population métisse, les Mestizos. Leurs pensées religieuses est par la même très syncrétique et Bouddha fait bon ménage avec Jésus. Elle est très présente dans tout l’archipel mais la majorité se concentre dans l’île principale, Luçon (comme à Manille par exemple, la capitale).
Les pays bouddhistes[modifier]

Les pays bouddhistes se distinguent des précédents par une origine plus ancienne des diasporas chinoises. Les colonies chinoises marchandes se sont multipliées du XIe au XVe siècle grâce à un essor marchand remarquable et dont la marine chinoise développée sous les Song et les Yuan fut un puissant vecteur [3]. Puis enrichissement grâce à l’arrivée de loyalistes Ming, réfugiés après la victoire mandchoue.

La diaspora des autres destinations asiatiques a une origine plus récente. L’essentiel se compose de coolies, recrutés par les occidentaux après le traité de Nankin, et le dépècement de la Chine dans le cadre de la mise en valeur de leurs possessions. Les ports ouvert à la suite des traités inégaux, ont alors drainé toutes les communautés (Hokkien, Hakka et Cantonais).

En Thaïlande se trouve la diaspora chinoise la plus importante : 6 millions sur 65 millions, soit 10 % de la population du pays. 80 % sont d’origine Chaozhou. Le reste est Hakka et Hokkien. Cette diaspora est surtout citadine, principaux centre : Bangkok et Thonburi.
Au Laos, diaspora modeste : 160 000 sur 5 millions, soit 4 % de la population, majoritairement Chaozhou (70 %), le reste Hainanais et Yunnanais. Cette diaspora est majoritairement citadine (comme à Luang Prabang et Pakse).
Au Cambodge, traits communs avec le Laos. 300 000 personnes sur 13 millions, soit environ 2 % de la population. Mais beaucoup sont morts pendant les guerres des années 1970 ou ont trouvé refuge dans d'autres pays (France, Canada, États-Unis, Australie). Majorité de Chaozhou (70 %), le reste est composé de Cantonais (15 %) et de Hainanais (15 %). Surtout citadine, notamment dans la ville de Phnom Penh.
Au Viêt Nam diaspora plus nombreuse : 1 million sur 80 millions, soit 1,2 % de la population. Essentiellement Cantonais puis Chaozhou . Ils ont formé une véritable ville dans la ville, à Cholon (Hô-Chi-Minh-Ville). Ailleurs, ils sont disséminés à Hanoï, Haiphong, Lạng Sơn.
En Birmanie, 2 millions sur 47 millions, soit 4 % de la population, avec une majorité de Hokkiens, concentré en Rangoon et Mandalay.
Le Nouveau Monde[modifier]

Aux États-Unis : faible minorité chinoise : 2,5 millions pour 300 millions, soit moins de 1 % de la population.

Au Canada, forte présence chinoise à l'ouest, faible à l'est. 900 000 pour 30 millions, soit 3 % de la population.

Aux États-Unis comme au Canada, les minorités chinoises partagent les mêmes caractéristiques :

Origine cantonaise à 90 %, même si les statistiques sont faussés par le transit fréquent par Hong-Kong et Taïwan.
Migrations récentes : les premières vagues sont liées aux ruées vers l’or (1849 en Californie, 1858 au Canada) et à la construction des vois ferrées transcontinentales, à partir de 1880.
Dédoublement des foyers aux cœurs historiques des villes, les Chinatown; à la périphérie, construction de quartiers résidentiels chinois.
Implantation urbaine aux États-Unis dans la mégalopole au Nord-Est : New York, Boston ; au Texas : Houston, Dallas ; en Californie : San Francisco et Los Angeles. Au Canada : vallée du St Laurent, Montréal, Toronto ; dans les provinces occidentales : Edmonton, Calgary et surtout dans le grand port de Vancouver.
Intégration continue vers le haut de l’échelle sociale, de la main-d’œuvre (coolies) au XIXe siècle, boutiquiers au début du XXe siècle, grossistes et financier à la fin du XXe siècle, et enfin depuis 20 ans, par un accès important aux professions libérales et intellectuelles.
Voir aussi : Quartier chinois de Montréal.
Au Pérou, minorité chinoise ancienne et intégrée. L'immigration date de la mi-XIXe siècle où la main d’œuvre chinoise était recherchée pour la récolte du guano[4] servant d'engrais, la canne à sucre, et pour la construction du chemin de fer andin. Aujourd’hui leur descendance est principalement concentrée à Lima.
En Australie, présence chinoise récente et faible due à l'immigration sélective. Environ 500 000 pour 20 millions, soit 2,5 % de la population. Idem pour l'histoire, le mode d'implantation et l'intégration. Elle se distingue par une origine plus éclatée : Hong-Kong, Singapour, Indochine et République populaire de Chine. Elle est forte dans certains secteurs clé de l’économie.
Dans les autres pays neufs de l’hémisphère austral : présence chinoise également récente et faible. Moins de 100 000, soit moins de 0,5 % de la population. (Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, etc.)
Les archipels intertropicaux[modifier]

Pendant la période coloniale, (XVIIIe siècle et XIXe siècle) les colons ont recruté de la main-d’œuvre pour exploiter leur plantation : canne à sucre, clou de girofle (Zanzibar, Ceylan, etc.), poivrier (Asie du Sud-Est). Au siècle suivant, l’abolition de l’esclavage et la fin de la traite des noirs ont stimulé ces arrivées. Depuis, les communautés chinoises ont gravi les étapes de l’intégration, ils tiennent le plus souvent le commerce (boutiques, sociétés d’import-export) et les affaires en général (banques, assurances). De même, elles sont surreprésentées dans les professions libérales.

Les Archipels du Pacifique[modifier]

On y dénombre environ 80 000 Chinois :

Hawaï : plus de 50 000 personnes, soit plus de 15 % de la population totale. Environ 80 % vivent à Honolulu.
Polynésie française : dispersée dans tous les archipels :
au Nord de l’archipel, où se trouve le chef-lieu Tahiti, les îles de la Société accueillent le plus de chinois (en particulier des Hakka),
au Sud-Est, dans les îles Marquises,
au Sud, dans l'Île Australe des Tubuai,
au centre, aux Tuamotu.
Ces populations d'origine chinoise sont souvent métissés, les travailleurs hommes se mariant avec les femmes locales. Mais il y a aujourd’hui une inversion avec le trafic de femmes chinoises. Ils sont très actifs dans le commerce et le maraîchage.

Nauru : Un peu plus de 1 000 Chinois soit 8% de la population de l'île vivent dans cette petite République[5]. Ils sont regroupés dans un quartier spécifique construit par la Pacific Phosphate Company au début du XXe siècle qui les employait dans les carrières de phosphate. Au début du XXIe siècle, ils se sont majoritairement reconvertis dans le commerce, l'industrie du phosphate ayant périclité.
Article détaillé : Diaspora chinoise à Nauru.
Les îles de l’Atlantique[modifier]

Aux Antilles : 50 000 Chinois comptabilisés. Communauté chinoise issue de deux phases migratoires : XIXe siècle arrivée de travailleurs pour l’industrie sucrière ; XXe siècle boutiquiers et artisans (ameublement).
les Grandes Antilles : en Jamaïque et à Cuba où se trouve la majorité des travailleurs,
les Petites Antilles : Trinidad-et-Tobago sont les première terres d’accueil avec plus de 20 000 Chinois.
Partout les chinois sont spécialisés dans le commerce de détail, de gros, d’import-export.

L’océan Indien[modifier]

Présence chinoise significative à l'île de La Réunion, 5 000 personnes, et l’île Maurice, 35 000 personnes. Ils y tiennent le commerce sous toutes ses formes (PME, profession libérales, etc.). Majorité de Hakka. Situation similaire à Madagascar où ils sont environ 15 000. Métissage important dans ces trois îles.

Europe occidentale[modifier]



Le nouvel an chinois célébré à Paris devant un supermarché asiatique.
Parmi les quatre bassins d’accueil, celui d’Europe est le plus récent : les premières migrations significatives remontent à la fin du XIXe siècle.

Royaume-Uni[modifier]

Le Royayme-Uni contiens la plus grande et plus importante communaute Chinoise en Europe.

Présence chinoise faible, très récente et dispersée. Environ 400 000 pour 60 millions, soit près de 0,5 % de la population. Grande majorité Cantonaise, puis communauté Hakka. Très dispersée on recense 4/10 de cette diaspora chinoise dans le grand Londres, 1/10 à Liverpool, et la dernière moitié est disséminée dans tout le Royaume-Uni, y compris les petites villes.

L’aventure a commencé en 1885 à Liverpool, quand d’anciens marins recrutés à Hong-Kong ont déserté et formé la première communauté. Une seconde communauté s'installe ensuite à Londres. La seconde étape intervient entre 1945 et 1950 quand le Royaume-Uni accueille les réfugiés de la République populaire de Chine fuyant via Hong-Kong, puis dans les années 1990, du fait de la rétrocession de Hong-Kong programmée pour 1997.

Lors de la première Guerre mondiale, ce sont des matelots, blanchisseurs, restaurateurs, et professions médicales et paramédicales (massages, manucure, pédicure). Au cours de la seconde Guerre mondiale, les immigrés chinois se sont massivement dirigés vers la restauration. Puis dans les années 1970, ils font une percée dans le domaine des services (chercheurs, enseignants, avocats d’affaires, médecins, etc.).

En France[modifier]

Article détaillé : La diaspora chinoise en France.
La diaspora chinoise de France est assez faible, récente, et surtout concentrée en Île-de-France. Environ 300 000 à 400 000[réf. nécessaire], soit à peu près 0,5 % à 0,7 % de la population. Cette diaspora est issu de 2 principaux foyers : Wenzhou et Indochine (teochew, cantonais, hakka et hokkien).

En France, cette population est à plus de 80 % francilienne, dont 40 % réside dans Paris intra-muros[réf. nécessaire]. Hors de l’Île-de-France, les seules communautés chinoises véritablement constituées sont à Lyon et à Lille.

En France, François Cheng, Gao Xingjian, Wang Du sont parmi les Chinois d'outre-mer les plus connus.

Autres[modifier]

En Serbie, elle représente, selon les estimations, entre 75 000 et 100 000 personnes. C'est l'une des plus grandes communautés asiatiques de la ville de Belgrade.
Statistiques[modifier]

Continent/Pays Population % de la population locale % du total de Chinois d'outre-mer
Asie 28 800 000 (1998) 81 %
Cambodge 150 000 (2003) 1,2 %
Indonésie 7,3 millions (2003) 3,1 %
Japon 519 561 0,1 %
Corée du Nord 50 000 (2003) 0,2 %
Corée du Sud 100 000 (2003) 0,2 %
Laos 50 000 (2003) 1 %
Malaisie 7 millions (2004) 30 %
Myanmar 1,3 million (2003) 3 %
Philippines 1,5 million 2 %
Singapour 3,4 millions (2004) 76,8 %
Thaïlande 7,3 millions (2003) 12 %
Viêt Nam 2,3 millions (2003) 3 %
Amérique 5 020 000 (1998) 14,5 %
Canada 1 612 173 3,69 %
États-Unis 3 376 031 0,8 %
Europe 945 000 (1998) 2,6 %
Russie 998 000
France 230 515 0,6 %
Royaume-Uni 250 000 0,4 %
Océanie 564 000 (1998) 1,5 %
Australie 614 694 2,5 %
Nauru env.1 000 (2008) 8 %[5]
Nouvelle-Zélande 115 000 (2003) 2,8 %
Afrique 126 000 (1998) 0,3 %
Afrique du Sud 100 000 (2003) 0,2 %
Total 35 175 000 100 %
Les migrants chinois[modifier]

Caractéristiques des migrants[modifier]

Données démographiques[modifier]

Quel que soit le pays d’accueil, le Sex ratio entre immigrants ne fut équilibré qu’à partir des années 1960. Cependant, ce sont dans les années 1930 que l’émigration féminine est devenue significative. L'on peut prendre l'exemple des Philippines :

13 Chinois pour 1 Chinoise au début,
04 Chinois pour 1 Chinoise en 1939.
Ce rattrapage a commencé en Asie du Sud-Est, avant de s’étendre aux autres aires diasporiques.

En France, l'évolution du Sex ratio a suivi cette évolution générale :

En 1920, 8 % de Chinoises,
En 1975, 40 % de Chinoises.
Ce déséquilibre a deux causes fondamentales :

une Chinoise peut difficilement partir de son plein gré du pays du fait des contraintes familiales;
les foyers d’accueil avaient surtout besoin de main-d’œuvre masculine : travail dans les mines, dans les plantations des colonies, exploitation des ressources naturelles, construction de voies ferrées dans les pays neufs, enrôlement militaire ou métiers de la mer en Europe.
De plus, comme les États-Unis au XIXe siècle, certains États avaient interdit l’immigration féminine de peur que les Chinois fassent souche. D’ailleurs, il est certain que l’actuel équilibre du Sex ratio favorise les mariages entre Chinois et a fortiori l’enracinement. Leur descendance ainsi assurée et sédentarisée sur place, renforce le fait diasporique.

Les migrants sont généralement jeunes et célibataires. En effet, avec l’âge, l’ambition socioprofessionnelle s’émousse, avec le mariage la disponibilité se réduit. Si les raisons de départ ne sont pas économiques (mais plutôt politiques et culturelles), l’âge et l’état-civil sont variables, comme c’est le cas des persécutés obtenant le statut de réfugiés politiques. C’est aussi le cas de certains artistes, des conjoints qui rejoignent leurs époux/épouses.

Données sociales[modifier]

Les émigrants économiques ne sont évidemment ni les plus riches, ni les plus pauvres qui n’ont plus d’ambitions sociales et bien peu de moyens financiers. Cette règle s’applique à la Chine. Ainsi, certaines catégories de fonctionnaires, bridés dans leur ambition et se pensant mal estimés (enseignants, chercheurs, traducteurs, etc.) profitent de la moindre occasion pour émigrer.

La République populaire de Chine présente des cas particuliers :

des catégories objectivement privilégiées pouvant être candidates au départ. Ce sont celles qui sont brimées dans leurs ambitions sociales par le système politico-bureaucratique de plus en plus corrompu (artistes, quelques professions indépendantes telles que médecins, architectes, etc.) qui tend vers un assouplissement. Parfois même, une fois arrivées dans le pays d’accueil, ces personnes changent de profession, surtout si elles sont accueillies par des parents déjà installés à l’étranger. Aussi, beaucoup se reconvertissent dans le commerce et les affaires (problème de l’équivalence des diplômes). Dans ce type de cas, le départ est volontaire et les migrants n’espèrent pas tant une vie meilleure, qu’un travail plus adapté à leurs aptitudes et une reconnaissance plus large de leurs compétences.
des catégories aux ressources limitées. Les émigrés sont souvent pris en charges par des filières de recrutement souvent illégales. Ce sont des jeunes filles, souvent ouvrières et sans appui, parfois même vendues par leurs parents, qui seront mariées contre leur grès, ou de plus en plus livrées à des réseaux internationaux de proxénétisme. Ce sont aussi des jeunes hommes et filles, presque toujours d’origine rurale (constituant souvent la population flottante) qui seront recrutés par des passeurs et qui rejoindront des ateliers (de confection par exemple) ou des arrières boutiques (dans la restauration surtout) où ils seront des travailleurs clandestins. Totalement pris en charge par leurs recruteurs, ils passeront des années à travailler dans des conditions inacceptables (pas de logements décents, pas de salaires, pas d’assurances, etc.). Ils seront libérés quand la valeur de leur travail effectuée équivaudra aux frais de transport, à la commission versée à la filière, et aux pots de vins. Il leur faudra alors trouver un travail légal, salarié ou non, le seul moyen peut-être de voir leur situation régularisée et d’obtenir un permis de résidence.
Un émigration par vague[modifier]

Le rythme de l'émigration est très variable dans le temps, il dépend tout à la fois de facteurs internes (la plus ou moins grande ouverture de la République populaire de Chine), et de facteurs externes (la plus ou moins grande demande des pays d’accueil). On distingue généralement trois cas de figure.

Facteurs internes favorables et externes défavorables[modifier]

Ce fut le cas aux XVIIe et XVIIIe siècles où la Chine connaissait une phase d’expansion marchande et une immigration politique liée au renversement des Ming. En revanche cette arrivée massive de chinois provoqua des mouvements de rejets souvent violents, particulièrement à Taïwan. De plus, cette expansion marchande fut le fondement des premières communautés diasporiques en Asie du Sud-Est. Aussi, cette arrivée massive de chinois suscita également des violences parfois organisées, aux Philippines, au Siam (Thaïlande) et en Cochinchine (Sud du Viêt Nam). Cette violence n’a pas arrêté les flux migratoires mais cela a engendré des vagues de retour au pays.

Facteurs internes et externes favorables[modifier]

Ce fut le cas au XIXe siècle. La Chine subissait alors des troubles violents (incursions étrangères, révolte des Taiping, catastrophes naturelles, etc.) qui ont ruinés l’économie rurale de ces régions. Cela a nourri des flux considérables d’émigrants. Au même moment, les puissances coloniales avaient besoin de main-d’œuvre : traite pour exploiter les ressources naturelles (étain en Malaisie, cuivre au Pérou) et mettre en valeur leurs possessions (hévéa, canne à sucre, cannelle en Insulinde (Indonésie qui appartenait alors aux Pays-Bas)) ; tandis que les pays neufs recrutaient en masse pour développer leur économie et édifier les infrastructures (Canada et États-Unis). Cette émigration est majoritairement masculine dont l’immense majorité pris souche.

Facteurs internes défavorables et externes favorables[modifier]

Ce fut le cas des trois décennies entre 1950 et 1980, quand le pouvoir communiste a fermé ses frontières. Cependant, lors des différentes crises politiques internes, le pouvoir n’a pas pu empêcher de brèves mais intenses vagues d’émigration. Exemples :

la famine engendrée par le Grand Bond en avant (1962) a provoqué la fuite de paysans vers Hong-Kong.
les répressions à la fin de la Révolution culturelle (1966) ont provoqué l’exil de gardes rouges vers Hong-Kong ou vers l’Indochine (Thaïlande, Birmanie).
le Printemps de Pékin (1989) a fait fuir des activistes et des fonctionnaires.
Cependant, pendant ces dernières périodes, les flux d’immigration chinoise ont été rapidement taris. La conséquence de cela est que les pays d’accueil traditionnels se sont tournés vers d’autres bassins de départ : les États-Unis vers le Mexique, l'Australie vers le Viêt Nam, et le Royaume-Uni vers le Pakistan et l’Inde (surtout des sikhs et peu de Bengalis).

Flux migratoires internes à l’aire diasporique[modifier]

Caractéristiques des migrations internes[modifier]

Les migration internes les plus courantes sont entraînées par l’évolution du marché de l’emploi. Dans les pays neufs, les travailleurs embauchés pour la construction des infrastructures se sont installés dans les villes pionnières à la fin de leur contrat. De même, les déçus des mines d’or (Californie, Alaska) se sont réinsérés dans les villes déjà riches de communautés chinoises. Par ailleurs, quel que soit le pays d’accueil, l’ascension sociale d’une lignée, entraîne le plus souvent un déplacement :

1re génération : ouvrière (mines, plantations, infrastructures…) dans les petites villes,
2e génération : petites bourgeoisies, qui s’installent dans les villes moyennes les plus proches (blanchisseurs, restaurateurs, tailleurs, boutiquiers, épiciers, etc.),
3e génération : bourgeoise dans les grandes villes. On passe de la boutique au grand commerce et aux professions libérales (médecins, ingénieurs, etc.).
Dans les pays les plus dynamiques, ces trajectoires sont courantes. Elles s’appuient sur trois fondements :

entraide familiale
école
volonté d’honorer son ascendance
A une échelle plus grande, en particulier dans les pays neufs, les migrations intra-urbaines obéissent à la même logique :

1er temps : Chinatown des centres villes,
2nd temps : migration vers la périphérie, où s’étendent les quartiers résidentiels des classes aisées, voire au-delà dans les villes satellites (Marne-la-Vallée).
Cependant, cela n’engendre pas la disparition des Chinatown anciens qui continuent à recevoir des nouveaux arrivants et à accueillir ceux qui n’ont pas réussi (les petits retraités). Aussi certaines d’entre elles continuent de s’accroître (New York).

En Asie du Sud-Est, les Chinatown partagent les mêmes fonctions : premier emploi, apprentissage de la langue locale, lieu d’intégration au réseau clanique ou villageois. Mais rapidement, passé ce stade d’initiation, le migrant part rejoindre une autre ville pour ses affaires. Malgré leur pression démographique, elles ne s’étendent que rarement. D’où une véritable taudification (Cholun à Ho-Chi-Minh-Ville).

Raisons des migrations internes[modifier]

Quand les migrations internes à l'aire diasporique prennent un caractère de masse, elles sont de nature politique, que l'on peut lister en 3 familles.

De nouvelles indépendances[modifier]

1949 : indépendance de l’Indonésie, départ de milliers de Peranakan vers les Pays-Bas,
1975 : indépendance du Surinam,
1984 : accord sino-britannique pour la rétrocession de Hong-Kong. Départ de plus de 20 000 chinois par an jusqu’en 1997 (les Yacht people) qui s’installent aux États-Unis, Canada, Australie, Antilles Anglophones (Jamaïque, République dominicaine, archipel des îles Vierges), et dans une moindre mesure, Singapour et l’Europe.
Des violences[modifier]

1948 : en Malaisie, après l’insurrection communiste de 1948, les chinois se sont réfugiés à Singapour. Plus de 100 000 personnes entre 1947 et 1957,
1975 : réunification du Viêt Nam, chute de Saigon, de milliers de sino-vietnamiens, compromis avec l’ancien régime quittent le pays, souvent dans des conditions dramatiques. Vers les États-Unis (le drame des Boat People),
1977 : les Khmers rouges prennent le pouvoir au Cambodge. Exil de milliers de descendants chinois vers l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Australie.
L'assouplissement des conditions d’accueil[modifier]

Après que les États-Unis eurent assoupli les quotas de l’immigration asiatique, ce sont plus d'un million de chinois qui se furent installés en 15 ans à partir de 1943, majoritairement originaire de Hong-Kong. Dans les mêmes conditions, le Canada a installé plus de 100 000 nouveaux chinois de 1965 à 1980.

Les migrations de retour[modifier]

Ces migrations de retour au pays sont principalement motivées par les violences commises contre la communauté chinoises. En 1959, et plus tard lors du coup d’État militaire de 1965 en Indonésie, des dizaines de milliers de chinois retournent vers Hong-Kong. De 1977 à 1979, guerre sino-vietnamienne : installation de 250 000 sino-vietnamien au Guangdong et Guangxi. Exil de 135 000 Boat People vers Hong-Kong, Macao, les Philippines. Depuis, un nombre indéterminé est cependant retourné au Viêt Nam.

Poids économique[modifier]

En Asie, la richesse produite par la diaspora chinoise est évaluée à environ 200 milliards en USD. Dans certains pays, cette puissance est écrasante :

Indonésie, 70 % de la richesse est créée par les sino-indonésiens (qui représentent 4 % de la population) ;
Malaisie, 65 % de la richesse est créée par les sino-malais (qui représentent 30 % de la population) ;
Thaïlande, 80 % de la richesse est créée par les sino-thais (qui représentent 10 % de la population).
Tout cela grâce à des sources mafieuses.

Au cœur de la dynamique régionale[modifier]

La Chine continentale avec des taux de croissance de 7 à 8 % l'an est devenue l'un des pays les plus attractifs du monde. Elle offre à ses Huaqiao les mêmes avantages que les pays dans lesquels ils s'étaient installés : une main-d'œuvre bon marché et disciplinée, une stabilité politique et en plus un marché intérieur potentiellement énorme. La Chine continentale constitue donc le marché idéal pour investir. Singapour, dont la proportion de citoyen d'origine chinoise est de 75 % arrive en tête puisqu'elle fournit à elle seule 77 % des IDE de l'ASEAN vers la Chine. Taïwan dont les échanges avec la Chine n'ont cessé de croître (26 milliards de dollars en 2001) a déjà perdu virtuellement son indépendance économique voire politique. En effet, les Taïwanais aisés se précipitent désormais, s'installant en nombre à Shanghai où se trouvent les 60 milliards de dollars qu'ils ont investis sur le continent. Bien plus, 300 000 Taïwanais sont établis dans la « ceinture taïwanaise » de Shanghai.

Ces investissements drainent avec eux des technologies, le delta du Yangzi Jiang récupérant les savoir-faire de Taïwan en matière de hautes technologies et hissant la Chine qui produit déjà 36 % des téléviseurs et 60 % des photocopieuses fabriqués dans le monde, au rang de second constructeur informatique mondial. Ces investissements créent aussi des pôles de consommation enclenchant des cercles vertueux auxquels tout le monde tient à participer. Dans les provinces méridionales, le niveau de vie global a plus que doublé entre 1993 et 1998 ; et même si l'on peut considérer qu'en 2005, la classe moyenne chinoise élargie compte pour à peine 15 % de la population chinoise, le nombre de consommateurs susceptibles d'acheter des produits importés atteint deux cents millions, ce qui n'est guère négligeable. Surtout, en 2001, dix-huit millions de touristes chinois ont visité l'Asie du Sud-Est y dépensant vingt milliards de dollars ; l'Organisation mondiale du tourisme estime qu'à l'horizon 2020, plus de cent millions de Chinois parcourront le monde. Une situation bien résumée par Andy Xie, expert à la banque Morgan Stanley de Hong Kong : « Ces cent millions de touristes seront les ambassadeurs d'une Chine affirmant sans complexe sa primauté culturelle et économique dans le monde. »

L'investissement de la diaspora chinoise est donc à double sens. Il a déjà eu un incontestable effet moteur sur l'éveil et le développement des courants financiers et l'intégration entre le nord et le sud de l'Asie. Il agira de même entre l'Asie et le reste du monde. Connaissant l'insatiable appétit pour les affaires de cette diaspora, on peut s'attendre à ce qu'elle étende ses réseaux toujours plus loin. Pour le moment, elle concentre ses investissements sur la Chine mais, dans un avenir plus ou moins proche, on pourrait voir des industriels chinois prendre pied sur le Vieux Continent comme ils ont déjà commencé à le faire sur le Nouveau Monde.

Reste que la puissance de l'aspirateur chinois, largement alimentée par les diasporas de la zone, inquiète en même temps qu'elle fascine les pays voisins. L'idée en novembre 2002 de créer l'ASEAN-China Free Trade Area, marché commun de 1,7 milliard de personnes leur apparaît aussi prometteuse que potentiellement dangereuse, surtout si l'on se réfère au problème de souveraineté non résolu en mer de Chine méridionale de l'archipel Spratley (revendiqué à la fois par la Chine, Taïwan, le Viêt Nam, les Philippines, la Malaisie et Brunei), archipel qui recèlerait d'importants gisements de gaz.

Cette réussite a des causes sociales, chaque entrepreneur diasporique s’appuie surtout sur la Parentèle.

Le système de la Parentèle[modifier]

Le système universel de la Parentèle, et du pot commun, qui nécessite une structure familiale solidaire se définit ainsi : les parents instruisent et éduquent leurs enfants en valorisant le travail, enfants qui, une fois la famille élargie, distribuent les fonctions et/ou ouvrent leur carnet d’adresses. Mais la plus grande force de la Parentèle est le pot commun.

Les chinois ne pratiquent pas l'usure. Le système du pot commun est une sorte de microcrédit, approvisionné par les versements périodiques des membres d'une parentèle et des associés issus de la famille lointaine (plusieurs générations) ainsi que des amis d'enfance. Cette association est fondée sur la confiance et la réputation, et se fait sous le couvert d’un garant qui souhaite le premier réunir une certaine somme d’argent. Chaque membre y dépose mensuellement ou périodiquement une somme, gonflant la réserve du pot commun. Le pot commun augmente en fonction du nombre de membres, et des sommes qu'ils y versent. Chaque membre pourra en échange, plus tard, bénéficier de l'avantage d'un prêt quasi-immédiat (sans frais de dossier évidemment) par ce microcrédit. Le pot commun ainsi constitué est levé (dans sa totalité ou non) selon les besoins de l'emprunteur du moment et en fonction du risque du projet. Le premier prêt revient généralement au garant qui est aussi le créateur du pot commun.

Elle est donc une espèce de caisse mutuelle dont le succès est fondé sur sa capacité à mobiliser l’épargne des participants. Pour le bénéficiaire, elle a de nombreux avantages sur le recours classique au crédit bancaire : sa discrétion, l’absence de frais bancaires, la possibilité d’un financement quasi-immédiat, et en général l’absence d’intérêts. Enfin, chaque bénéficiaire est moralement engagé vis-à-vis de la communauté. Il se doit donc de continuer à cotiser dans la mesure du possible pour permettre à un autre de participer au système.

Quand un membre de la famille ou un ami proche est malade ou hospitalisé, chacune de ses connaissances lui apportent une participation individuelle sous la forme d'un don servant notamment à améliorer le confort et la qualité de vie du malade, ainsi qu'à chaque visite des provisions (en cas, boissons, etc.) tout au long du séjour en hôpital ou de la convalescence à domicile.

L'influence du confucianisme[modifier]

L'Asie a longtemps mis en avant les valeurs confucéennes pour expliquer l'ascension économique japonaise puis celle des Tigres asiatiques et des Dragons et enfin celle de la République populaire de Chine, valeurs qui privilégient l'ordre et le groupe, au centre duquel on retrouve la famille au détriment de l'inventivité et de l'individualisme. Les réalités de l'immigration ont encore exacerbé la tradition d'entretenir l'indispensable réseau de relations. Au cœur de ce réseau construit en cercles concentriques, se retrouvent :

la famille
les amis
les natifs de la même région
et enfin l'ensemble des Chinois[réf. nécessaire].
Ce pouvoir peut susciter des réactions de rejet comme dans les années 1960 en Malaisie ou en 1965 en Indonésie mais globalement il tisse des liens économiques étroits : le grand projet Singapour 2 est réalisé avec la municipalité de Suzhou au Jiangsu et Pékin apparaît un peu comme la mère patrie de cette cité-état.

Annexes[modifier]

Notes et références[modifier]

↑ (en) Explication terminologique [archive] sur le site d'Harvard
↑ C'est le terme hǎiwài huárén qui donne son titre à l'article en langue chinoise de Wikipédia, car il traite de la diaspora chinoise dans sa dimension ethnique et culturelle, au-delà de la nationalité des migrants.
↑ Grâce notamment aux grandes découvertes techniques : boussole, Gouvernail d'étambot, compartiments étanches, cartes de plus en plus détaillées
↑ guano : engrais traditionnel issue des crottes d'oiseaux (marin dans le cas du Pérou). Aujourd'hui remplacé par le phosphate industriel.
↑ a et b (en) The World Factbook - Démographie de Nauru [archive]
Articles connexes[modifier]

Au Canada : Loi de l'immigration chinoise de 1923
Aux États-Unis d'Amérique :
Loi d'exclusion des Chinois
Loi Geary
Loi d'immigration Johnson-Reed
Liens et documents externes[modifier]

(fr) Pierre Picquart, L'Empire chinois : Histoire et actualité de la diaspora chinoise, Éditions Favre, 2004, (ISBN 2-8289-0793-7)
(fr) Sous la direction de Lynn Pan, Encyclopédie de la diaspora chinoise, Éditions du Pacifique, 2000
(zh) Bureau des Affaires des chinois d'outre-mer du Conseil d'État de la République populaire de Chine
(en)(zh) Commission des affaires des compatriotes d'outre-mer de la République de Chine (Taïwan),
(fr) Affaires des Chinois d'outre-mer sur le site de l'Ambassade de la République populaire de Chine en France
Portail du monde chinois
Portail des minorités
Portail de la sociologie

-------------------------

http://fr.wikipedia.org/wiki/Diaspora_chinoise

Re: Diaspora Cantonais / 海外粵僑 / 粵埠 / 粵僑社區 / 唐人街

Jul 27th, '11, 16:28

Chinatown / 粵埠 / 粵僑社區 / 唐人街


Pour les articles homonymes, voir Chinatown (homonymie).

Chinatown à San Francisco
Un quartier chinois en français (ou Chinatown en anglais) est une enclave urbaine comprenant des résidents chinois ou ayant une ascendance chinoise, ou plus généralement d'Extrême-Orient, comme des vietnamiens, des coréens, des malaisiens ou des thaïlandais.

Le terme huaqiao ( 華僑 / 华侨), signifiant « Chinois d'outre-mer », désigne les populations d'origine chinoise habitant ailleurs qu'en Chine continentale ou Taïwan. Ces populations ont souvent une citoyenneté différente tout en conservant leur appartenance culturelle han.

Les quartiers de Chinatown sont généralement caractérisés par la présence d'un commerce communautaire important, ainsi que d'un certain nombre de restaurants chinois. Ils comprennent aussi souvent de nombreux magasins et restaurants vietnamiens, proposant des spécialités de nouilles, de soupes (phở) ou de bœuf.

Il existe des Chinatowns en Europe (comme à Paris, Rome, ou à Londres) et en Amérique du Nord (aux États-Unis,au Canada et au Mexique). On trouve également des quartiers chinois en Asie du Sud-Est, particulièrement au Vietnam, en Thaïlande, en Malaisie, en Indonésie et à Singapour.

Il arrive qu'une même ville ait plusieurs quartiers ayant une forte concentration de population chinoise, mais dans chacune de ces villes, « Chinatown » ou le « quartier chinois » désigne généralement le centre historique où se sont concentrés les premiers arrivants. Les Chinatowns ou « quartiers chinois » de San Francisco, New York, Chicago, Sydney, Montréal ou Paris désignent ainsi en général un quartier pittoresque où se sont concentrées les premières vagues d'immigrants chinois : le Chinatown de Manhattan à New York, le Chinatown de Londres, le XIIIe arrondissement parisien, le quartier chinois de Montréal ou le Chinatown de San Francisco, à l'ouest du quartier des affaires.

Mais la population chinoise est cependant aussi fortement présente dans d'autres villes ou quartiers qui ne sont traditionnellement pas désignés comme des « quartiers chinois » : la banlieue montréalaise de Brossard, le quartier parisien de Belleville, Cupertino en Californie ou le quartier san-franciscain de Richmond.

La composition des quartiers chinois européens et américains est sensiblement différente : en Europe, la majorités des Huaqiao viennent de Wenzhou, tandis qu'aux États-Unis et en Australie, ceux-ci viennent pour leur majorité de Canton. En France, pour des raisons historiques, beaucoup de Huaqiao viennent également, de l'ancienne Indochine française, Vietnam et Cambodge. Plus récemment, des Huaqiao sont venus du Dongbei (nord-est de la Chine (RPC), ainsi que d'autres régions chinoises.

Sommaire

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1 Noms
2 Histoire
3 Atmosphère et commerces
4 Les quartiers chinois d'Europe
4.1 Allemagne
4.2 Belgique
4.3 France
4.3.1 Paris
4.3.2 Marne-la-Vallée
4.3.3 Lyon
4.3.4 Toulouse
4.4 Pays-Bas
4.5 Italie
4.6 Royaume-Uni
4.7 Russie
4.8 Serbie
5 Les quartiers chinois d'Amérique du Nord
5.1 Canada
5.1.1 Vancouver
5.1.2 Toronto
5.1.3 Ottawa
5.1.4 Montréal
5.1.5 La ville de Québec
5.2 États-Unis d'Amérique
5.2.1 New York
5.2.2 San Francisco
5.2.3 Los Angeles
5.2.4 Chicago
5.2.5 Washington, D.C
5.2.6 Las Vegas
5.2.7 Boston
5.3 Mexique
5.3.1 Mexico
6 Les quartiers chinois d'Asie
6.1 Russie
6.2 Viêt Nam
6.3 Nauru
7 Les quartiers chinois d'Amérique latine et d'Amérique du Sud
7.1 Argentine
7.2 Cuba
8 Les quartiers chinois d'Afrique
8.1 Afrique du Sud
8.2 Maroc
8.3 Tunisie
9 Madagascar
10 Les quartiers chinois du Moyen-Orient
10.1 Les Émirats arabes unis
11 Voir aussi
11.1 Notes
11.2 Bibliographie
11.3 Liens externes
Noms[modifier]

Le quartier chinois est généralement appelé par ses habitants (唐人街), en mandarin táng rén jiē, en cantonais tong4 jan4 gaai1 et en hakka tong ngin gai (littéralement : La rue des personnes de Tang) en référence à la Dynastie Tang, treizième dynastie chinoise (618-690 puis 705-907). Certains quartiers chinois sont juste formés d'une rue, telle que la relativement courte Fisgard Street à Victoria, en Colombie-Britannique ou le nouveau quartier chinois qui s'étend sur le Bellaire Boulevard à Houston, au Texas.

Un nom chinois plus moderne est Huábù ( 華埠 / 华埠 : La ville chinoise) qui est employé dans les traductions chinoises officielles , sur des documents et des panneaux de quelques villes. Bù, prononcé parfois fù, signifie habituellement le port maritime, mais dans ce sens, il signifie la cite ou la ville. La traduction mot-à-mot littérale de Chinatown est Zhōngguó Chéng ( 中國城 / 中国城 ), qui est de temps en temps employé dans l'écriture chinoise.

Le nom français est le quartier chinois. Le nom en langue espagnole est habituellement el barrio chino (le voisinage chinois; pluriel: los barrios chinos) utilisé en Espagne et en Amérique latine. Quelques pays ont adopté le nom anglais Chinatown. D'autres pays ont également des noms pour le quartier chinois dans des langues locales; cependant, ces noms locaux ne sont pas nécessairement une traduction de Chinatown. Par exemple, le quartier chinois central de Singapour s'appelle Niu che shui ( 牛車水 / 牛车水 )en mandarin de Singapour ce qui signifie littéralement « L'eau de chariot de bœuf ».

Histoire[modifier]

Les quartiers chinois ont été formés pendant des périodes de ségrégation institutionnalisée. Au XIXe siècle, aux États-Unis et au Canada, des lois interdisaient la vente de terres aux immigrés chinois à l'exception de certains territoires limités géographiquement. Des quartiers chinois apparurent en Europe avec l'installation de commerçants chinois. Les quartiers chinois étaient alors considérés comme des ghettos par les non-chinois.

Certains quartiers chinois sont très anciens, comme le Chinatown de Nagasaki au Japon, vieux de trois siècles. D'autres sont plus récents comme le quartier chinois de Las Vegas aux États-Unis qui s'est développé dans les années 1960.

Aujourd'hui de nombreux quartiers chinois sont considérés comme des quartiers multiculturels, commerçants et touristiques.

Atmosphère et commerces[modifier]

Le visiteur peut littéralement sentir les vieux quartiers chinois qui ont de nombreux marchés vendant du poisson et de la volaille, des magasins vendant de l'encens et des articles importés. En outre, on trouve une plus grande concentration de petits épiciers avec des étals sur le trottoir, des traiteurs bon marché et des bazars dans les quartiers chinois dominés par les cantonais plus anciens et traditionnels. Il y a relativement moins de ces boutiques dans les quartiers chinois suburbains et plus récents.

La population d'origine chinoise s'approvisionne quant à elle dans les nouveaux quartiers chinois de banlieue, où se trouvent des authentiques restaurants et centres commerciaux chinois. Tandis que les vieux Chinatowns sont des lieux touristiques, plusieurs quartiers chinois suburbains servent souvent d'escales aux ressortissants chinois et taïwanais en visite sur le continent. Des traiteurs qui vendent du canard de Pékin et du poulet à emporter sont souvent rattachés aux restaurants chinois attenants. En outre, les quartiers chinois suburbains présentent habituellement un éventail de restaurants de cuisine chinoise - par exemple, cuisine végétarienne bouddhiste, cuisine taïwanaise, et cuisine islamique chinoise - et des cafés plus modernes, des salons de thé, des boutiques chics, des magasins spécialisés (par exemple, des magasins se spécialisant dans les téléphones sans fil, la culture populaire asiatique, les services des réparations d'ordinateur), des boîtes de nuit, et bars de karaoké qui attirent une clientèle jeune. La coutume taiwanaise de boire du thé de lait de boba, également connu sous le nom de thé de lait de perle, s'est particulièrement répandue dans les Chinatowns de banlieue. Les habitants des quartiers chinois plus anciens ont été plus lents et moins nombreux à adopter ces nouvelles tendances. Ceci s'explique en grande partie par la population considérablement plus nombreuse de nouveaux chinois (dont beaucoup comprennent peu ou pas l'anglais), et de bas revenus dans les Chinatowns de banlieue, à cause du coût et du manque de logements disponibles dans beaucoup de quartiers chinois urbains.

Chaque année, le Nouvel An chinois fait l'objet de célébrations (parades, danse du dragon, démonstrations d'arts martiaux et d'acrobates...) qui animent les quartiers chinois.

Les quartiers chinois d'Europe[modifier]

Allemagne[modifier]

Berlin

Il existe des projets de développement d'un quartier asiatique, avec entre autres des restaurants, à Berlin[1].

Belgique[modifier]

Anvers

Le seul quartier chinois en Belgique est à Anvers, dans la rue Van Wesenbekestraat, près de la gare centrale. C'est en effet le seul quartier asiatique 'officiel' en Belgique. On y trouve beaucoup de supermarchés et restaurants servant le dim sum. Tous les Chinois de Belgique s'y rendent pour y manger et y acheter des marchandises pour leur propre restaurant chinois. C'est une rue très vivante.

Bruxelles

Il existe un quartier asiatique à Bruxelles, situé entre la Bourse et la place Sainte-Catherine, autour de la rue de la Vierge noire, à proximité des Halles Saint-Géry. On y trouve essentiellement des restaurants (chinois, vietnamiens, thaïlandais, japonais...), des épiceries et supermarchés asiatiques ainsi que quelques boutiques de produits artistiques, décoratifs ou ludiques.

Liège

Liège ne possède pas à proprement parler de quartier chinois, mais une concentration particulière de restaurants et commerces divers dans les environs de la rue de la Cathédrale.

France[modifier]

En 2004, la communauté chinoise de France était estimée à 600 000 personnes[2]. Selon la même source, elle devrait s'élever à 700 000 personnes en 2007. Pendant la Première Guerre mondiale, 140 000 Chinois[3] se sont installés en France pour participer à l'effort de guerre. Aujourd'hui, les immigrés clandestins entrent dans l'hexagone par l'intermédiaire de passeurs et contre une somme d'argent importante. Certains sont exploités dans des ateliers de confection contrôlés par la mafia, afin de rembourser leurs dettes.

Paris[modifier]

Article détaillé : Quartier asiatique de Paris.


Une rue dans le quartier asiatique de Paris
En France, on trouve un quartier chinois à Paris dans le 13e arrondissement, plus particulièrement dans le Triangle de Choisy (entre l'avenue de Choisy, l'avenue d'Ivry et le boulevard périphérique). Les Chinois de ce quartier sont majoritairement teochew et cantonais, et sont arrivés avec la vague de réfugiés du Viêt Nam, du Laos et du Cambodge, où les communautés chinoises étaient souvent persécutées, dans les années 1980.

D'autres communautés se sont installées. En particulier, des Wenzhou se sont installés à Belleville dans les années 1990, après la communauté wenzhou du quartier Art et Métiers depuis les années 1930.

En 2004, le 11e arrondissement accueille également de nombreux commerces chinois : entre les boulevards Voltaire et Richard-Lenoir, on compte 105 magasins asiatiques de prêt-à-porter ; rue Popincourt, on peut recenser 68 magasins sur 300 mètres[3].

Le premier quartier chinois de Paris, l"îlot Chalon" près de la gare de Lyon, a totalement disparu. Il avait été créé par des Chinois restés en France, après que la France eut "importé" une main-d’œuvre de plus de 100 000 Chinois pendant la Première Guerre mondiale.

Marne-la-Vallée[modifier]

La ville nouvelle de l'agglomération est-parisienne comprend une importance communauté asiatique, principalement chinoise, concentrée pour l'essentiel sur les communes de Lognes, Noisy le Grand et dans une moindre mesure Bussy-Saint Georges. C'est la seconde communauté la plus importante de France après Paris. (Source: Elisabeth Brunel,"Revue européenne de migrations internationales" 1992)

Lyon[modifier]

Le quartier chinois de Lyon se trouve dans le 7e arrondissement, troisième plus grand quartier chinois de France[réf. nécessaire] après celui de Paris, il se situe dans le quartier de la Guillotière près de la rue de Marseille où passe le tramway.

Toulouse[modifier]

Un quartier chinois se trouve dans le quartier Belfort à Toulouse situé principalement sur la rue Denfert Rochereau, métro Jean Jaurès.

Pays-Bas[modifier]

Aux Pays-Bas, le principal quartier chinois d'Amsterdam se trouve dans le quartier chaud De Wallen.

Italie[modifier]

La population d'origine asiatique est en pleine croissance. Le pays avait une très petite communauté chinoise depuis la Seconde Guerre mondiale. La croissance de la population date des années 1980. Entre 60 000 et 100 000 Chinois vivent en Italie.

Rome a plusieurs petits quartiers chinois, appelées Les Chinatowns. Le Chinatown romain le plus important est à Esquilino.

Le quartier chinois de Milan est autour de Via Paolo Sarpi.

Il y a un autre Chinatown dans la ville de Prato. Beaucoup d'immigrés de première génération travaillent dans l'industrie textile.

La mot italien pour Chinatown est quartiere cinese mais Chinatown est également employé.

Royaume-Uni[modifier]



Signalisation bilingue dans le quartier chinois de Londres
Londres

Le Royaume-Uni a plusieurs quartiers chinois. Le plus ancien quartier chinois d'Europe est à Londres, situé à Gerrard Street et à Lisle Street dans le quartier de Soho, depuis les années 1950. Cinquante millions de livres sterling sont prévues pour la rénovation du quartier chinois de Londres.[réf. nécessaire]

Le Chinatown original dans le quartier de Limehouse de Londres a été bombardé par la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale.

Birmingham

Le Chinatown de Birmingham est sur le Ladywell Walk.

Newcastle

Il y a un petit Chinatown dans la ville de Newcastle-Upon-Tyne au nord est de l'Angleterre.

Aberdeen

En 2003, le conseil municipal d'Aberdeen, en Écosse, a approuvé des plans pour un nouveau Chinatown dans la partie nord de la ville.

Liverpool

Un Chinatown existe à Liverpool.

Vue satellite de la Chinatown's Archway sur Wikimapia
Russie[modifier]

Saint-Pétersbourg

Il y a des plans pour développer un Chinatown dans le quartier de Krasnoselsky de Saint-Pétersbourg. On lui propose pour plus de 150 à 200 hectares, qui incluront des restaurants, des magasins, un marché, une bibliothèque, un temple bouddhiste, et des logements.

Serbie[modifier]

Belgrade

Le plus grand quartier chinois de Serbie est situé dans la partie plus récente de Belgrade. Il y a de nombreux magasins chinois à travers tout le pays. Ils posent certains problèmes à cause des prix particulièrement bas de leurs produits, jugés par certains de moins bonne qualité. Ce commerce est une des causes de la stagnation l'industrie locale de la confection, particulièrement dans Novi Pazar.

Les quartiers chinois d'Amérique du Nord[modifier]

Plusieurs grandes villes américaines et canadiennes ont maintenant plus d'un Chinatown - un principalement urbain le plus ancien, et d'autres attachés aux communautés suburbaines nouvellement créées. Ce modèle de vieux Chinatown au centre urbain et de nouveau quasi-Chinatown dans les banlieues est également pratiqué en Australie.

Les Chinatown suburbains ont été généralement établis dans les années 1970, et étaient le résultat de trois facteurs: l'assouplissement des restrictions d'immigration chinoise (Chinese Exclusion Acts précédemment décrété en 1882 aux États-Unis et en 1923 au Canada), l'adoption de lois qui ont interdit la discrimination raciale dans l'immobilier, et l'amélioration des relations entre les États-Unis et la République populaire de Chine.

Des vieux Chinatowns Des communautés chinoises suburbaines
Classe ouvrière Classe moyenne et bourgeoise
Population entre deux âges et âgée Une population plus jeune (moins de 50 ans)
Cantonais, Taishanais (en diminution), Hokkien (à New York City) Mandarins, Cantonais
Tourisme, restauration et magasins de souvenirs pour non-Chinois Centre financier et commerces pour la communauté immigrée chinoise locale
Infrastructure vieillissante Centres commerciaux modernes
San Francisco, Manhattan Monterey Park, San Gabriel (Californie), Richmond (Colombie-Britannique)
Canada[modifier]

Vancouver[modifier]

La quartier chinois de Vancouver est le plus grand au Canada et le troisième plus grand en Amérique du Nord, après ceux de New York et San Francisco. Le centre principal du Chinatown plus ancien est Pender et Main Streets à Vancouver centre, qui est également, avec le quartier chinois en Victoria, un des Chinatowns les plus anciens en Amérique du Nord, et a été une source d'inspiration pour une variété de littérature canadienne moderne.

Toronto[modifier]

Article principal : Chinatown (Toronto).
Le plus grand quartier chinois de Toronto se trouve sur Spadina Avenue et Dundas Street. Il y a une multitude d'autres Chinatowns dans toutes les banlieues de Toronto, particulièrement à Agincourt, Mississauga, Richmond Hill, et Scarborough.

Au nord de la ville de Toronto, la région de Markham est réputée pour sa grande concentration de Chinois ; en 2001, 30% de la population de Markham, soit 62 355 personnes, étaient d'origine chinoise. Les Chinatowns de Toronto incluent des entreprises de plusieurs régions de la Chine, mais ils également sont dominés par des entreprises installées par des compagnies de Hong Kong aussi bien que des immigrés de Hong Kong et leurs familles. En outre, le vieux Chinatown de Toronto de Spadina Avenue a certainement éprouvé une influence vietnamienne, avec plusieurs restaurants vietnamiens dans le paysage.

Ottawa[modifier]

Le « Chinatown » d’Ottawa est appelé réellement le Asian Village ("village asiatique") et il est situé dans la région de Centretown, sur Somerset Street West à proximité de Bronson Avenue. C'est le mélange d'une communauté avec les entreprises chinoises et vietnamiennes.

Montréal[modifier]

Article détaillé : Quartier chinois de Montréal.
Par opposition au quartier chinois de Toronto, celui de Montréal, au Québec est petit. Il est situé sur la rue de La Gauchetière et autour de la rue Saint-Urbain et du boulevard Saint-Laurent, entre le boulevard René-Lévesque et la rue Viger (station de métro de Place-d'Armes). Sa taille le distingue par contre des autres quartiers chinois des pays francophones car il en est un des plus grands. Bien que peu d'Asiatiques de l'est y habitent encore, le quartier est plutôt ancien et est encore très actif. Le quartier se compose d'un certain nombre d'immigrés originaires de la région de Canton, de Hong Kong et du Viêt Nam.

La ville de Québec[modifier]

Il y avait jadis, à Québec un quartier Chinois situé dans une partie du Quartier Saint-Roch, de Limoilou, et en dessous de l'autoroute Dufferin (fresques de l'autoroute Dufferin). Ce quartier semble avoir été détruit lors de la construction de l'autoroute Dufferin. Cependant, une partie de cet ancien quartier est toujours visible sur l'autoroute Charest dans Saint-Roch (entre autres)et une autre partie existe toujours dans Limoilou, quartier dans lequel une renaissance asiatique semble vouloir naître.

"Le Quartier chinois virtuel de Québec" est un projet qui vise à faire renaître sur le web un quartier chinois virtuel en l'absence d'un Chinatown traditionnel dans la ville de Québec[4].

États-Unis d'Amérique[modifier]

New York[modifier]

Article détaillé : Chinatown (Manhattan).


Chinatown à Manhattan
Le vieux quartier chinois de New York est concentré sur la Canal Street à Manhattan, mais au moins deux autres quartiers chinois satellites sont situés l'un sur la Roosevelt Avenue et la Main Street dans le Flushing, Queens, qui a surpassé le vieux quartier chinois de Manhattan et est réellement aujourd'hui le plus grand quartier chinois des États-Unis, et l'autre dans le voisinage de Sunset Park de Brooklyn autour des 50e à 65e rues, le long de la 8e Avenue. Quelques parties de la Little Italy ("Petite-Italie") de Manhattan, en grande partie évacuées par les Américains d'origine italienne qui ont déménagé en banlieue, sont annexées par le quartier chinois.

Tandis qu'il y a les immigrés juridiques, le Chinatown de Manhattan attire beaucoup d'immigrés illégaux, en particulier de la province côtière de Fujian en Chine. Ces derniers sont habituellement employés dans les restaurants chinois pour payer leur passage aux États-Unis. Les Fujianais parlent un dialecte chinois différent appelé Hokkien, et ils sont relativement isolés du reste de Chinatown.

Le Chinatown de Manhattan a été décrit dans plusieurs de films policiers et émissions télévisées américains, particulièrement ceux traitant le crime, troupes, et immigration illégale dans Chinatown et ainsi de suite.



Quartier chinois dans San Francisco
San Francisco[modifier]

En Amérique du Nord, San Francisco a le troisième plus grand Chinatown. Au cours des dernières décennies, deux autres quartiers dans l'ouest de la ville, les districts de Richmond et Sunset, accueillent également une forte concentration chinoise, celle-là majoritairement mandarinophone. Le Chinatown historique de San Francisco a été dépeint dans plusieurs films et séries télévisées américains, notamment La Dame de Shanghai.

Los Angeles[modifier]

Article détaillé : Chinatown (Los Angeles).
Los Angeles a un Chinatown historique très touristique sur Broadway Avenue, au nord-est de Los Angeles. Nombre de Vietnamiens et Cambodgiens d'ethnicité chinoise possèdent plusieurs entreprises dans ce quartier, y compris des bazars, des restaurants et des magasins. Il existe des quartiers nouveaux et plus modernes prospères où la concentration de la communauté chinoise est importante dans les banlieues de Los Angeles de Monterey Park, Alhambra, San Gabriel, et Rowland Heights, où beaucoup d'immigrés taïwanais plus aisés ont élu domicile.

Chicago[modifier]

Article détaillé : Chinatown (Chicago).


Le Chinatown de Chicago de nuit.
Le Chinatown de Chicago est situé dans le South Side de la ville, dans le quartier d'Armour Square, centré sur les avenues de Cermak et Wentworth, il est considéré comme un exemple de l'Amérique. Le quartier chinois de Chicago est réputé pour ses nombreuses banques, ses restaurants chinois, ses boutiques, ses épiceries, ses magasins de médecine chinoise et possède un grand nombre de services qui s'adressent aux personnes qui s'intéressent à la culture chinoise, y compris des écoles pour apprendre à parler le chinois, en particulier le dialecte cantonais. Il s'agit d'un centre pour le peuple chinois dans la ville de Chicago, un centre d'affaires pour le chinois dans le Middle West, ainsi qu'une destination populaire pour les touristes et la population locale. Il existe également un deuxième quartier asiatique à Chicago, celui de Little Vietnam regroupant une forte population d'origine cambodgienne et vietnamienne, centré sur Argyle Street dans le quartier d'Uptown. Actuellement, le chinatown de Chicago est le troisième du pays, derrière ceux de New York et de San Francisco.

Selon le bureau du recensement de la population de 2000 du Chicago Primary Statistical Areas la somme de ces deux quartiers comprenait dans leurs limites environ 97021 asiatiques.

Washington, D.C[modifier]

Un Chinatown existe à Washington (voir Chinatown, Washington, D.C.)[5].

Las Vegas[modifier]

Un Chinatown existe à Las Vegas depuis le début des années 1990 sur Spring Mountain Road, à l'ouest du touristique Las Vegas Strip. À la différence de plusieurs de ses contre-parties urbaines plus anciennes comme New York ou San Francisco, le Chinatown se compose d'un certain nombre de centres commerciaux modernes qui ont été récemment développés.

Boston[modifier]

Il existe également un chinatown à Boston : voir Chinatown (Boston).

Mexique[modifier]

Mexico[modifier]



Le quartier chinois à Mexico
Le quartier chinois de Mexico est un des quartiers de la ville qui est né durant les années 1970's près de l'Alameda centrale parc principal du centre historique de la ville, là se sont concentrés des chinois immigrants provenant de Canton, Province de Guangdong. Ce quartier est situé dans les rues Dolores et Marroquín au centre-ville.

Là non seulement vivent des immigrants chinois, aussi coréens, indonésiens et philippins qui font partie de ce quartier très particulier de la ville. Plusieurs restaurants et magasins chinois y sont installés.

Les quartiers chinois d'Asie[modifier]

Russie[modifier]

Un quartier chinois se trouve dans la ville de Yekaterinburg.

Le Chinatown d'Ussuriysk, au nord de la ville de Vladivostok est proche de la Chine. On le connaît en russe en tant que de kitaiskii gorodok (китайский городok).

Viêt Nam[modifier]


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À Hô-Chi-Minh-Ville, le quartier de Cholon (5ième arrondissement) (en vietnamien: Chợ Lớn, Quân 5) abrite une importante communauté chinoise, dont la présence est attestée depuis 1770. Ce quartier a longtemps conservé une indépendance forte vis-à-vis des autorités politiques du royaume de Siam, puis du Việt Nam. À la fin des années 1970, suite à la réunification et à l'instauration d'une politique de rééducation politiques, et à la guerre sino-vietnamienne, de nombreux Viêt Hoà (vietnamiens d'origine chinoise) ont fui le pays.

La ville portuaire de Hué est historiquement un comptoir fondé conjointement par les japonais et les chinois. Un tiers de la ville originelle est appelée encore aujourd'hui le quartier chinois.

Nauru[modifier]



Vue aérienne du chinatown de Nauru.
Article détaillé : Diaspora chinoise à Nauru.
Le chinatown de Nauru appelé localement the Location est situé à cheval sur les districts d'Aiwo et de Denigomodu, sur la côte Ouest de l'île. Il a été construit au début du XXe siècle par la Pacific Phosphate Company qui les employait dans les carrière à ciel ouvert de phosphate dans le centre de l'île. Ce quartier chinois est principalement peuplé de Chinois de la région de Canton mais aussi d'autres peuples océaniens comme des Gilbertins et des Caroliniens. Au début du XXIe siècle, ce quartier chinois existe toujours mais ses habitants se sont reconvertis dans le commerce, l'industrie du phosphate ayant périclité.

Les quartiers chinois d'Amérique latine et d'Amérique du Sud[modifier]

Argentine[modifier]

Le quartier de Belgrano de Buenos Aires, en Argentine, contient l'un des plus grands et plus actifs Barrio Chino en Amérique latine. Il est cependant plutôt restreint en superficie puisqu'il se compose essentiellement de la Calle Arribeños entre les Calle Mendoza et Calle Montañeses. Un grand nombre de Taïwanais récents et d'immigrés chinois habitent dans ce secteur. (Barrio Chino est un terme mal choisi puisque d'autres immigrés asiatiques non-Chinois tels que les Coréens et les Vietnamiens vivent également dans le secteur). Une partie de l'intrigue principale du film Happy Together du réalisateur Wong Kar-wai s'y passe d'ailleurs.

Cuba[modifier]

À la différence de l'Argentine, la population parlant chinois de Cuba, autrefois nombreuse, est maintenant groupée autour de la banlieue de Barrio Chino - appelé Barrio Chino de La Habana - sur Calle Zanja, à La Havane. Après la révolution communiste réussie de Fidel Castro en 1959, beaucoup d'entrepreneurs cubains chinois sont partis du pays et ont émigré aux États-Unis. Auparavant, le Chinatown de la Havane était parmi les plus grands d'Amérique latine.

Les quartiers chinois d'Afrique[modifier]

Afrique du Sud[modifier]

Johannesburg a un vieux Chinatown sur la Commissioner Street. Un quartier chinois plus récent est situé dans la banlieue de Cyrildene sur la Derrick Avenue.

Maroc[modifier]

Un quartier chinois situé sur la rue Mohamed Ben Ahmed Lekrik dans le quartier de Derb Omar de Casablanca est en développement.

Tunisie[modifier]

Un quartier chinois situé sur la rue Taieb Mehiri dans le quartier de Pasteur de Tunis est en développement.

Madagascar[modifier]

Le quartier d'immigrants Chinois a Madagascar se trouve dans le quartier de Behoririka dans la capitale Antananarivo. Le quartier est utilisé uniquement pour les magasins.

Les quartiers chinois du Moyen-Orient[modifier]

Les Émirats arabes unis[modifier]

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Voir aussi[modifier]

Notes[modifier]

↑ (de) www.taz.de [archive]
↑ Pierre Picquart, L'Empire chinois. Mieux comprendre le futur numéro 1 mondial : histoire et actualité de la diaspora chinoise, Éditions Favre, Lausanne, 2004 (ISBN 2-8289-0793-7).
↑ a et b Laurent Chabrun, Boris Thiolay, « La vague chinoise », dans L'Express du 06/12/2004 [lire en ligne [archive]]
↑ Voir www.lechinois.ca [archive]
↑ Vue satellite de la Chinatown's Friendship Archway sur Wikimapia [archive]
Bibliographie[modifier]

Pierre Picquart, L'Empire chinois. Mieux comprendre le futur numéro 1 mondial : histoire et actualité de la diaspora chinoise, Éditions Favre, Lausanne, 2004 (ISBN 2-8289-0793-7)
Liens externes[modifier]

Sur les autres projets Wikimédia :

« Chinatown », sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)
Les Chinatowns
Chinatown Paris
Photos et vidéos de Chinatown à New York
Photos de Chinatown à New York
Chinatown Anvers.
Portail de l’Asie

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Chinatown
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Chinatown à San Francisco.jpg

Re: Diaspora Cantonais / 海外粵僑 / 粵埠 / 粵僑社區 / 唐人街

Jul 28th, '11, 17:50

Kongsi / 粵僑會館


Les kongsi (chinois : 公司 ; en pinyin : gōngsī) ou "maisons de clan" étaient des associations d'origine populaire de la diaspora chinoise. Elles regroupaient des personnes portant le même nom de clan.

Aujourd'hui, le mot est utilisé pour désigner une entreprise.

Les kongsi avaient comme fonction d'aider leurs membres sur le plan économique. Ils les aidaient à lutter contre l'ostracisme et l'oppression dont étaient souvent victimes les immigrés chinois. Certains auteurs voient en elles l'origine de la réussite de nombreux Chinois d'outre-mer. De nombreuses entreprises chinoises étaient en effet à l'origine des kongsi.

Une des plus grandes kongsi était la "république de Lanfang" créée en 1777 par des mineurs hakka dans l'actuelle province indonésienne de Kalimantan occidental dans l'ouest de l'île de Bornéo[1].

Voir aussi[modifier]

List of Chinese American Associations
Hai San Kongsi
Ghee Hin Kongsi
↑ Hakka Lanfang Republic [archive], 2002. Consulté le 2006-04-21
Sources[modifier]

a large portion of this article originated in http://www.dragon-gate.com/shopping/pro ... 1015&cid=4, Dragon-gate.com's review of Wang Tai Peng's work on the history of kongsi.
Portail de l’Indonésie

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Kongsi
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